Spirite
Qu'est-ce que le spiritisme ?
Forces Spirituelles - mai 1947 - n°1 - p.1
Forces Spirituelles - avril-mai-juin 1957 - n°117-118-119 - p.2
Une journée chez Victor Simon...
Marcel Petit, journaliste à Inter, a mené l'enquête en passant une journée chez Victor Simon pour se faire une idée sur les pratiques spirites...
Cliquez sur les différentes partie de la page ci-dessous pour en lire les colonnes.
Forces Spirituelles - juillet 1947 - n°3 - p.2
Repris dans:
Forces Spirituelles - janvier-février 1972 - n°293-294 - pp.3-4
L'oppression catholique
Dans les trois livres qu'il a écrits comme dans le journal qu'il dirigeait, rares sont les fois où Victor Simon s'est plaint des pressions issues des autorités religieuses dont il faisait l'objet pour cesser son activité de médium et ses séances de spiritisme. Marcel Foléna, ami de Victor Simon et président du cercle spirite de Roubaix, décédé en 1987, dans un de ses livres, nous permet de mesurer à quel point l'offensive catholique à l'encontre de Victor Simon était virulente...
Le peintre médium Victor Simon avait organisé à Arras, où il habitait, une conférence spirite avec expériences de voyance. J'y étais et cela se passait au théâtre qui fut plein. Quelques jours plus tard, un homme vêtu d'une soutane bordée d'un cordonnet violet se présenta chez Simon et, tout simplement, il lui interdit, de la part de monseigneur, de faire de la propagande spirite à Arras. Simon lui répondit tranquillement que lui, Simon, ne lui interdisait pas de faire de la propagande catholique et que, par conséquent, il continuerait ce qu'il avait si bien commencé. M. le Vicaire général rétorqua : « Vous n'aurez pas la bénédiction de Monseigneur », ce à quoi Simon répondit : « Je lui f... la mienne. »
Peu après Victor Simon fut remercié (si j'ose dire) de son emploi de comptable « pour compression de personnel », mais il fut remplacé. Jamais il ne retrouva de travail, ni à Arras ni dans les environs, et il vécut chichement, en tenant la comptabilité de petits artisans et commerçants qui ne tenaient pas beaucoup à la bénédiction de monseigneur... Finalement, la vie à Arras lui devenant difficile, il vint se fixer à Lille où il loua un appartement. Mais il éditait à ses frais une petite feuille qui paraissait tous les deux mois et s'appelait « Forces Spirituelles ». Quelques mois après, la vieille demoiselle qui lui louait cet appartement, craignant pour le salut de son âme, le mit à la porte sous le prétexte que, éditant un journal, il n'occupait pas l'appartement « bourgeoisement ». Les lois de notre pays ne permettent plus de brûler les gens sur des bûchers, mais le fanatisme et l'intolérance ne sont pas pratiqués que par les ayatollahs chiites.
A la Recherche de la Lumière (Tome III) (1984), Marcel Mario Foléna
Victor Simon ne put s'empêcher d'en faire mention dans l'éditorial de son journal du déménagement de son appartement de Lille auquel il fut contraint...
Forces Spirituelles - avril-mai 1959 - n°141-142 - p.1
Quant à la perte de son emploi, Victor Simon y fit allusion plusieurs années après.
Forces Spirituelles - février-mars 1973 - n°306-307 - p.1
Mais avant cet épisode, Victor Simon faisait déjà allusion à ce genre de pressions.
Du Sixième Sens à la Quatrième Dimension (1955) - p.106
Il rêvait d'un monde libre où chacun n'ait plus à cacher ses idées, ses opinions.
Du Moi Inconnu au Dieu Inconnu (1957) - pp.217-8