Le docteur a essayé de m'ouvrir le doigt mais le pus n'est pas sorti. J'ai donc été en clinique pendant trois jours où l'on m'a endormie pour m'ouvrir le doigt. On m'a mis des mèches dans le pouce et pendant plusieurs semaines, je devais retourner faire mes pansements à la clinique. C'était très douloureux parce que chaque semaine, je devais me faire rouvrir le doigt pour mettre des mèches de plus en plus petites. À chaque fois, le pansement était collé et c'était très douloureux.

Puis un jour, Victor Simon est venu à la maison pour quelques jours. Et le lendemain de son arrivée, je devais retourner à la clinique pour refaire mon pansement. Comme à chaque fois, j'étais angoissée car j'appréhendais la douleur. Avant de partir avec mon père à la clinique, Victor Simon a pris mon pouce, l'a mis entre ses deux mains, l'a magnétisé en parlant tout bas et m'a dit: « Cela va aller beaucoup mieux. »

Dans l'ascenseur de la clinique, mon pansement qui était d'habitude toujours collé à mon pouce, est tombé. Une fois arrivée, l'infirmière a vu mon pouce à nu, elle n'en revenait pas. Elle a appelé le médecin et tous les deux étaient stupéfaits de voir le pansement décollé alors que j'avais encore plusieurs soins à faire avant que les chairs soient cicatrisées. Il m'ont refait un petit pansement sans mèche juste pour me protéger et trois jours plus tard, tout était cicatrisé.

La délivrance fut de courte durée car libéré de son plâtre et après vérification, nous constations que la colonne ne s'était pas redressée mais au contraire, s'était davantage incurvée. Dans ce cas, la coquille s'imposait elle ? Quelle était la cause de cette déformation ?

Notre fils présentait un réel handicap pour sa croissance et fut dirigé vers un centre spécialisé de rééducation. Des exercices appropriés, notamment avec l'aide d'un ballon, furent préconisés pour permettre, au fur et à mesure, le redressement de la colonne.
Nous étions aussi confrontés à de lourds handicaps, enfants se déplaçant dans des structures en métal ou en chariots motorisés... Les équipements et les appareillages nous donnaient l'impression de vivre dans un milieu artificiel.
La seule vue de blouses blanches déclenchait les pleurs d'Olivier. On lui demandait des efforts physiques contraignants et était très soulagé quand il retournait dans nos bras. Nous étions très éprouvés et moins confiants quand aux probabilités de guérison.

Devants mes inquiétudes, un ami me conseilla de rencontrer un magnétiseur, Mr Simon, connu surtout comme peintre-médium et écrivain. Il nous accueillit très chaleureusement. Nous étions ses invités, assis à la table et très heureux de le rencontrer. Mr Simon était une personne de forte stature au visage souriant et aimait faire référence au monde de l'invisible, partie prenante de sa vie. De condition modeste, il restait humble et manifestait une vrai joie à rendre service.
Les soins énergétiques effectués sur Olivier consistaient à imposer ses mains près de son corps ainsi que des "passes" dites magnétiques le long du dos.
Avant de repartir, Mr Simon a tout de suite voulu nous rassurer: "Ca va aller, ne vous inquiétez pas!" Le lendemain, nous avons constaté que notre fils remuait beaucoup dans son parc et sollicitait davantage ses jouets. Il donnait l'impression de vouloir se lever et à un moment donné, nous l'avons vu assis. Quel fut notre étonnement mais pas seulement pour nous !
La séance de rééducation fut tout à fait différente et le spécialiste s'est tout de suite rendu compte d'un changement radical pendant les exercices. Olivier avait retrouvé toute la souplesse musculaire d'un enfant normal et se relevait facilement maintenant. Un tel redressement de la colonne relevait du miracle. Les radios confirmeront ce rétablissement. Pendant les exercices, des photos ont été prises afin de démontrer l'efficacité des méthodes de rééducation mises en place.